L à est la clé, là est la philosophie. Bureau recyclage est né de cette conviction : un nouveau modèle économique doit être créé, un modèle qui serait profitable à tous.
Bureau recyclage, c’est le recyclage des déchets de bureau, principalement le papier. Didier Rober nous rappelle que « La problématique des déchets est l’une des plus urgentes à régler. »
Avec le recyclage, l’impact sur notre environnement est moindre et la création d’emploi est réelle !
La problématique des déchets est encore plus importante sur notre territoire insulaire.
Alors qu’une Commission européenne et du ministère de la transition énergétique est présente sur notre île (du 14 au 16 février) pour favoriser l’économie circulaire, n’attendons pas pour initier et accompagner la transformation écologique de nos entreprises.
La problématique des déchets est l’une des plus urgentes à régler. La saturation des sites d’enfouissement est une réalité.
Mais c’est à un vrai choix de société auquel nous sommes confrontés, pas simplement celui d’une approche technique ou budgétaire. Face aux impératifs climatiques et écologiques que j’ai déjà évoqués, nous avons la responsabilité de transformer en profondeur notre économie pour créer de la valeur, pour créer de la richesse, pour créer des emplois tout en protégeant notre environnement.
Je souhaite que nous nous fixions un objectif de zéro déchet à l’horizon 2030.
Je propose de mobiliser l’équivalent d’une centaine de millions d’euros dans le cadre d’un nouveau plan de gestion des déchets avec pour principales orientations :
- d’accompagner la transformation écologique des entreprises
- de structurer fortement les filières de collecte et de recyclage ( pour le verre, le plastique, les papiers /cartons, les métaux, les textiles, bio-déchets )
- de développer des solutions comme les « ressourceries » et autres ateliers de réparation et de valorisation des objets abandonnés.
La solution de gros incinérateurs est la plus simple à mettre en oeuvre, sûrement. Mais c’est aussi celle qui soulève aussi encore de vraies interrogations.
La Région ne participera pas « aveuglement » sous mon autorité à construire des outils qui ne sont peut-être pas les mieux adaptés que ce soit au Nord, au Sud, à l’Est ou à l’Ouest.
Si nous voulons ce qu’il y a de meilleur pour La Réunion, si nous voulons concentrer nos efforts à une refondation en profondeur de notre économie, si nous avons collectivement le souci de réussir le pari d’un développement durable et partagé avec l’ensemble des réunionnais, il y a des décisions à prendre et des orientations à valider dans ce sens, même si elles sont difficiles. Si nous mobilisons 200 à 300 millions d’euros aujourd’hui pour de nouveaux incinérateurs, nous ne pourrons plus jamais faire marche arrière.